Tous les chrétiens ont à partager l’attention et l’amour du Christ et de l’Eglise pour les malades. Ils sont donc invités à prendre soin, chacun selon ses possibilités, de ceux que la maladie a frappés, à leur rendre visite, à les réconforter dans le Seigneur, à leur apporter une aide fraternelle pour tout ce dont ils ont besoin.
En particulier, celui qui est malade ne sera pas pour eux d’abord un malade, mais une personne : une personne, affectée sans doute par la maladie, mais appelée, elle aussi, à maintenir et développer une vie de relation et d’échanges ; une personne invitée comme chaque être responsable à assumer sa vie et à faire face aux difficultés ; une personne conviée comme tout chrétien à faire de sa vie une réponse personnelle aux appels de Jésus Christ.
N’envisager dans le malade que sa maladie et sa souffrance, c’est n’atteindre qu’une part de lui-même ; c’est l’enfermer dans sa maladie, et construire sa vie chrétienne seulement sur cette part ambiguë de son être.
Dans ces perspectives, les rencontres des chrétiens avec leurs frères malades seront un lieu de dialogue et d’amitié, voire de partage. Elles favoriseront l’ouverture des malades aux autres ; elles les aideront à poursuivre leur vocation personnelle de chrétien dans leur situation nouvelle.
Le prêtre et les chrétiens peuvent ainsi aider les personnes malades tout au long de leur itinéraire spirituel.